Coton bio :
Respect de votre nature comme de notre environnement : 4 bonnes raisons de refuser le coton conventionnel :
1. La culture du coton conventionnel est la plus polluante au monde : 24% des pesticides utilisés pour 2,4 % des surfaces cultivées dans le monde.
Alors que la surface agricole n’a pas évolué depuis 1930 les rendements ont été multipliés par 30.
> L’agriculture bio n’utilise pas de produits de synthèse mais uniquement des pesticides naturels : piège à phéromone, décoction de feuilles de Neem...2. La culture du coton conventionnel est extrêmement nocive pour la santé : Dans les régions de culture intensive du coton, on y observe de plus en plus des malformations chez les nouveaux-nés et une augmentation du taux de
cancers (source CBG). Selon l'OMS, ils sont la raison de 220 000 morts et 25 millions de cas d'empoisonnement par an dans les seuls pays du Tiers-Monde
> En utilisant des pesticides naturels, l’agriculture bio répond directement aux risques pour la santé que représente le coton conventionnel. Le coton bio manipulé par les petits producteurs puis par les ateliers de confection est donc sans danger pour les employés et pour les populations alentour. 3. Elle est extrêmement nocive pour l’environnement :La faune sauvage non ciblée théoriquement (abeilles, oiseaux) est directement atteinte par les insecticides, tandis que les insectes visés développent des mécanismes de résistance.
Consommatrice d’eau : on estime qu’il faut des de
7 000 à 29 000 litres d’eau pour produire un kilo de coton (source étude WWF - 1999) . Elle est notamment responsable de l’assèchement de la mer d’Arral.
> L’utilisation des pesticides naturels préserve la biodiversité des régions dans lesquelles le coton est cultivé et aide au maintien des espèces vivantes.
La terre s’épuise moins vite. Mieux elle s’enrichit grâce à la présence d’insectes bénéfiques dans la terre
> Le coton bio ne concernant que des petits producteurs, celui-ci est cultivé avec des méthodes d’irrigation artisanale, type goutte à goutte qui utilisent moins d’eau que les méthodes d’irrigation intensive.4. Elle pousse les petits producteurs de coton à l’endettement :Les petits paysans doivent acheter à l’extérieur des intrants chimiques très onéreux par rapport à leurs revenus. De plus, en raison de la résistance croissante des plantes aux pesticides, les paysans sont obligés de vaporiser toujours plus de substances sur leur récolte : jusqu’à 30 fois pour une saison.
Dans l’état de l’Andrha Pradesh, "No. 1 mondial" pour l'utilisation d'agrotoxiques, le surendettement a poussé 700 paysans au suicide en 2003.
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En bio, les petits producteurs fabriquent eux-mêmes leurs pesticides à partir de substances naturelles présentes dans leur exploitation :
• Feuille de Neem
• Urine de vache
• Piège à phéromoneSource : http://www.ideo-wear.com/04_engagements/index.html